Le réseau des sites Natura 2000

Natura 2000 est le réseau européen d’espaces de protection d’habitats naturels et d’espèces menacées, défini au titre des directives européennes relatives aux habitats naturels, aux espèces d’intérêt communautaire et aux oiseaux.

 

Ce réseau vise à contribuer à la préservation de la biodiversité en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles et des particularités régionales et locales. Le réseau devient ainsi un outil déterminant pour à la fois préserver la diversité biologique européenne et contribuer au développement durable des territoires :

  • L’importance accordée aux habitats naturels est une des grandes innovations de la directive européenne « Habitats-Faune-Flore » relative à  la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages. Un habitat naturel y correspond à « une entité combinant un contexte géologique, un régime hydrique, un climat, des pratiques de gestion par l’homme ainsi que les communautés animales et végétales qui sont liées à toutes ces caractéristiques». Les habitats naturels listés dans l’Annexe I de cette directive sont dits « d’intérêt communautaire ».
 
  • Les deux directives européennes « Habitats-Faune-Flore » et « Oiseaux » imposent la création du réseau Natura 2000 qui se concentre sur la protection des espèces les plus menacées qualifiées d’ « espèces d’intérêt communautaire ». La prise en compte des espèces dans la démarche Natura 2000 donne tout son sens à la notion de réseau. En effet, les individus des espèces d’intérêt communautaire ne sont pas cantonnés à l’intérieur des sites Natura 2000 : ils se déplacent, conquièrent de nouveaux territoires, en abandonnent d’autres. Ils ont besoin d’échanger leurs populations. C’est une logique de fonctionnement en réseau qui doit être préservée ou recherchée. Ainsi, dans la conduite de leurs politiques, les autorités publiques devront veiller à ne pas interrompre les « corridors biologiques » qui relient les sites Natura 2000 entre eux, ou bien qui relient ces sites à d’autres noyaux de population.

Les habitats naturels en excellent état et le cortège des espèces inventoriées sur la Cèze ont permis le classement de ces secteurs en deux sites Natura 2000 :

 

 

L'inventaire ZNIEFF

Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.

Cet inventaire est devenu aujourd’hui un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature. Il doit être consulté dans le cadre de projets d’aménagement du territoire (document d’urbanisme, création d’espaces protégés, élaboration de schémas départementaux de carrière….).

Les espèces déterminantes inventoriées sur les collines, la plaine de Barjac et les rivières ont permis la désignation de cinq ZNIEFF intitulées :





 

Les Espaces Naturels Sensibles (ENS)

Depuis la loi du 18 juillet 1985, les départements sont compétents pour mettre en œuvre une politique en faveur des Espaces Naturels Sensibles (ENS) qui ont pour objectif principal de préserver la qualité des sites, des paysages, des champs d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels. L’objectif secondaire est d’aménager ces espaces pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel.

La nature d’un ENS est précisée par chaque conseil départemental en fonction de ses caractéristiques territoriales et des critères qu’il se fixe. La commune de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est concernée par quatre ENS gérés par le Département du Gard :

  • 30-105 Cèze moyenne qui comprend une partie du cours de la Claysse et du Rebézou,
 
  • 30-123 Plaine de Barjac (ENS inclus dans la ZNIEFF « Plateaux calcaires méridionaux du Bas-Vivarais »),
 
  • 30-125 Plateau de Lussan et massifs boisés et 30-135 La Cèze et ses gorges (tous les deux inclus dans les sites Natura 2000 « La Cèze et ses gorges » et « Garrigues de Lussan »).

 

La chasse et la pêche sur la commune

La Société de Chasse Communale est adhérente de la Fédération Départementale des Chasseurs du Gard. Ses membres chassent principalement le sanglier, très abondant dans la garrigue boisée du plateau de Méjannes-le-Clap, le petit gibier de plaine (lièvre, caille et perdrix) et la bécasse des bois dont le tir est règlementé et sujet à des quotas.

La Société de Pêche locale, intitulée « Nymphe du Rebézou », rassemble les pêcheurs du village et assure des formations pour la pêche à la mouche en « no-kill ». Chaque année, le premier samedi de juin, se tient une fête qui réunit les pêcheurs des villages autour de Saint Jean de Maruéjols : Rivières de Theyrargue, Rochegude, Saint Denis et Tharaux.

Depuis la fin des années 1980, les membres de ces deux associations constatent une régression très forte de la biodiversité et une chute des effectifs du petit gibier de plaine et de la faune aquatique.