Deux cours d’eau majeurs traversant la plaine de Barjac, la Cèze et la Claysse, irriguent le territoire de la commune.

 

Les débits de ces deux rivières au régime typiquement méditerranéen varient très fortement au cours de l’année. En période de fortes pluies, au printemps et surtout en automne, les crues torrentielles liées aux épisodes cévenols sont très spectaculaires. En revanche, en été, certains tronçons peuvent s’assécher partiellement, ce qui rend ces milieux particulièrement fragiles et sensibles aux pollutions.
Ces crues empêchent l’installation durable d’une végétation enracinée dans le lit mineur. Toutefois, quelques herbiers de plantes vasculaires parviennent à se développer dans les zones à faible courant et le long des berges.
L’érosion engendrée par les crues cévenoles génère de nombreux bancs de gravier, soit en bordure, soit dans le lit même du cours d’eau. L’installation de plantes exotiques invasives, comme le Buddleia (Arbre aux papillons) ou les renouées asiatiques, est fréquente dans ces milieux qui évoluent en permanence, selon les variations du débit de la rivière.
Le courant et la température de l’eau conditionnent la répartition des espèces aquatiques.
L’état de conservation des habitats naturels et des espèces inventoriées sur la Cèze et la Claysse ont permis la désignation de quatre  Zones …. (ZNIEFF) et le classement de ces secteurs en deux sites Natura 2000 : « La Cèze et ses gorges » et « Garrigues de Lussan ».
En particulier, sur la Cèze aux alentours de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan, quelques espèces animales patrimoniales ont été inventoriées : 
* des poissons, comme le Blageon, le Chabot et l’Apron du Rhône,
* des oiseaux comme le Cincle plongeur et le Martin pêcheur,
* des mammifères comme la Loutre et le Castor d’Europe,
* des libellules comme la Cordulie à corps fin, la Cordulie splendide et le Gomphe de Graslin.
Le régime des rivières méditerranéennes
  • Les débits de la Cèze et de la Claysse varient très fortement au cours de l’année. En été, certains tronçons peuvent s’assécher partiellement, ce qui rend ces milieux particulièrement fragiles et sensibles aux pollutions. En revanche, en période de fortes pluies, au printemps et surtout en automne, les crues torrentielles liées aux épisodes cévenols sont très spectaculaires.
 
 
 
  • Ces crues empêchent l’installation durable d’une végétation enracinée dans le lit mineur. Toutefois, quelques herbiers de plantes vasculaires parviennent à se développer dans les zones à faible courant et le long des berges. Le courant et la température de l’eau conditionnent la répartition des espèces aquatiques. 
  • L’érosion engendrée par les crues cévenoles génère de nombreux bancs de graviers, soit en bordure, soit dans le lit même du cours d’eau. L’installation de plantes exotiques invasives, comme le Buddleia (Arbre aux papillons) ou les renouées asiatiques, est fréquente dans ces milieux qui évoluent en permanence, selon les variations du débit de la rivièr
 
 
L'état de conservation des habitats naturels

Le long de la Cèze et de la Claysse, trois habitats naturels d’intérêt communautaire sont repré-sentés :

  • 3250 – Rivières permanentes méditerranéennes à Glaucium flavum : sur la Cèze, et particulièrement dans les gorges, cet habitat est représenté dans sa forme typique : des plages de galets colonisés par une flore herbacée où dominent la Glaucienne jaune, ou Pavot jaune des sables, et la Scrofulaire des chiens. D’autres plantes accompagnent régulièrement cette association : l’Armoise champêtre, le Mélilot blanc et l’Onagre bisanuelle. Dans les gorges de la Cèze cet habitat est en très bon état de conservation, car la violence des crues le protège des plantes invasives.
  • 91E0 – Forêts alluviales à Aulne glutineux et Frêne élevé : cet habitat est principalement représenté dans la plaine de Barjac et absent des gorges. Sur le ban de la commune, il n’est inventorié qu’à proximité de la confluence avec la Claysse, avec un état de conservation médiocre dû à la présence de nombreuses plantes invasives.

  • 92A0 – Forêts-galeries à Saule blanc et Peuplier blanc : cet habitat est rare et très menacé. Disséminé dans les gorges, son état de conservation est dégradé car colonisé par les plantes invasives. Cet habitat est à restaurer car il abrite la Vigne sauvage, espèce protégée en France et dont la vallée de la Cèze est un des principaux bastions.


La présence d'espèces patrimoniales

Plus particulièrement, dans les milieux aquatiques de la Cèze et de la Claysse, aux alentours du village, des espèces animales patrimoniales ont été inventoriées : 
  • des poissons, comme le Blageon, petite espèce d’environ 15cm dont l’aire de répartition en France est centrée sur les Alpes, le Chabot, vivant sur les graviers du fond et indicateur des rivières peu polluées, le Toxostome, poisson herbivore fréquent dans la Claysse, et l’Apron du Rhône, espèce endémique du bassin du Rhône et de Corse, probablement éteint dans le bassin de la Cèze.
  •  des oiseaux comme le Cincle plongeur, fréquentant les rivières rapides dans les endroits rocailleux et chassant les larves d’insectes en marchant au fond du cours d’eau, et le Martin pêcheur, ce magnifique oiseau aux couleurs chatoyantes souvent aperçu volant rapidement au ras de l’eau.
  • des mammifères comme la Loutre, rare et discrète, et le Castor d’Europe dont les réfectoires et les coupes d’arbres sont omniprésents sur les rivières et ruisseaux locaux.
  • des libellules comme la Cordulie à corps fin, appréciant les tronçons de rivière au cours lent, et la Cordulie splendide, rare libellule du Sud de la France et d’Espagne fréquentant les rivières sauvages et peu polluées.
De plus, dans les falaises et les grottes des Gorges de la Cèze au sud de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan, plusieurs espèces animales d’intérêt communautaire ont été recensées : 

 
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